Philharmonie de Paris • 19.5.16 à 20h30
Orchestre de Paris, Daniel Harding
Berg : concerto pour violon “À la mémoire d’un ange” (Isabelle Faust, violon)
Mahler : symphonie n° 4 (Christina Landshamer, soprano)
Sans faute sur toute la ligne (ou presque) pour ce premier concert de Daniel Harding à la tête de la phalange parisienne depuis sa nomination comme directeur musical.
La symphonie est à la fois d’une simplicité désarmante et pleine de choix aussi délibérés que convaincants. Ce n’est pourtant jamais maniéré ; la transparence est totale et les équilibres construits avec un instinct solide. L’orchestre adhère, manifestement. Cela augure bien de la suite.
Première partie enchanteresse grâce au son magnifique d’Isabelle Faust, qui marque beaucoup de points bonus en respectant la chronologie pour le choix de son bis – pas de Bach !
C'était du Kurtag!
Rédigé par : gVgVssE | 01 août 2016 à 14:30
> Merci ! Ça travaille dur, je vois :)
Rédigé par : Laurent | 01 août 2016 à 14:37
Coucou !
je croyais me rappeler que tu n'aimais pas Harding ? Ou confonds-je avec un autre blog ? Humm....
Je l'ai écouté hier (Mahler 10) et je suis très très intriguée. C'est une direction d'une intelligence redoutable, une battue re-douta-ble-ment efficace et explicite, bigre. Mais il me manque un tantinet de chaleur, peut-être (mais tu sais quoi, je me demande s'il n'est pas capable de la développer avec le temps..)
Rédigé par : klari | 23 septembre 2016 à 11:34
> C'est comme Jordan : j'ai un a priori très subjectif contre lui, mais il arrive que j'aime ce qu'il fait. J'ai l'impression que sa collaboration avec l'Orchestre de Paris est prometteuse ; j'ai adoré sa dixième - elle m'a beaucoup plus emballé que celle que je l'ai vu diriger à Berlin.
Rédigé par : Laurent | 23 septembre 2016 à 11:50